Seule La Mort attend la Vilaine (Villains Are Destined to Die) est un manwha qui a connu huit volumes en Corée du Sud aux éditions DNC Webtoon. Une fille a perdu sa mère et a été envoyée vivre avec son père dans une famille aisée. Son père lui en voulait, ses deux demi-frères ne voulaient rien savoir d'elle. La vie est un véritable enfer. Elle travaille dur pour étudier et est acceptée dans une université prestigieuse, ce qui lui sert d'excuse pour déménager et être enfin libérée de sa vie peu enviable. Ce faisant, elle a entendu certains de ses camarades de classe s'extasier devant un jeu mobile de simulation de rencontre appelé Daughter of the Duke's Super Love Project. Après avoir été poussée à y jouer, elle est devenue accro. Elle a passé une nuit blanche et a terminé le mode normal du jeu, mais il y avait une nouvelle fin pour laquelle il fallait payer 100 000 wons. Si vous ne vouliez pas dépenser cet argent, vous pouviez terminer le mode difficile du jeu pour voir la fin. Elle a continué d'essayer mais est morte encore et encore à cause de mauvais choix. A bout de forces, elle s'est endormie et s'est soudainement réveillée dans le monde du jeu ! Elle a endossé le rôle de Penelope Eckhardt... la fille perçue comme la méchante de la série. Elle doit maintenant naviguer dans le monde du jeu pour gagner l'affection d'un des cinq garçons et terminer l'histoire... avec un espoir incertain de retourner dans son monde d'origine.

Une fois de plus, Penelope ne s'ennuie jamais ! De Calisto qui lui « vole » un baiser (?) pour l'empêcher de se noyer, au compteur d'amour d'Eckles à 99 %, en passant par sa cérémonie de passage à l'âge adulte qui se profile à l'horizon, elle est une fois de plus confrontée à de nombreuses décisions pour éviter sa mort. Cependant, avec Eckles qui a toutes les chances d'être à 100 %, Penelope consacre tout son temps et ses efforts à s'assurer qu'Eckles lui dise qu'il l'aime. Il y a tellement de rebondissements et de faux pas dans ce tome que nous avons l'impression d'avoir un coup du lapin. Ils résolvent (en quelque sorte) le suspense de la fin du tome précédent (6), mais maintenant, ce sont encore plus de questions. On ne comprend plus vraiment où vont les histoires, nous avons l'impression d'être sur le fil du rasoir, à essayer de nous accrocher à des indices. L'aperçu du prochain tome a aussi inquiété : va-t-on assister à des yandere ? Ce livre a fait apprécier Calisto et Penelope encore plus, si c'est possible. Ils sont tous les deux encore dans le déni. Calisto a toujours su que Penelope mentait quand ils se sont rencontrés, mais cela ne l'empêche pas de la croire. Il sait qu'elle n'aurait pas eu l'air aussi abasourdie si elle avait su qu'elle possédait une magie puissante. Il a des yeux et tirera ses propres conclusions. On a aussi pu voir Penelope confuse et inquiète. Elle a des projets, mais elle ne peut s'empêcher de ressentir ce qu'elle ressent à sa présence. Calisto, quant à lui, ne cesse de penser à elle. Il lui fait des petites attentions, comme lui envoyer une robe et des bijoux magnifiques, alors pas étonnant que Penelope s'attache à lui… Il est clairement très amoureux d'elle, mais il ne peut se l'avouer à lui-même. Sinon, pourquoi voudrait-il porter le bouton de manchette qu'elle lui a offert pour son anniversaire à l'oreille comme une boucle d'oreille ?  La tension et le désespoir montent à l'approche de l'anniversaire de Pénélope, transformant chaque instant en une bombe à retardement. Et puis, Eckles arrive, amenant avec lui sa vraie fille, brisant le fragile sentiment de sécurité de Pénélope. Sans même s'en rendre compte, elle se met à agir comme la vraie Pénélope du jeu, prise entre son instinct de survie et l'emprise cruelle du destin. Les enjeux n'ont jamais été aussi élevés, et la profondeur psychologique de son combat est d'une intensité inouïe. Chaque interaction, chaque décision semble lourde de conséquences, vous entraînant plus profondément dans son univers chaotique. Et le graphisme ? Absolument époustouflant. Les détails, les expressions, l'émotion pure de chaque case… tout cela élève la narration à un autre niveau.