Wolfenstein : Cyberpilot
Plate-forme : PlayStation 4
Date de sortie : 26 Juillet 2019
Résumé | Test Complet | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Action
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Redaction


6/10

Wolfenstein: Cyberpilot mêle réalité virtuelle et révolution contre les nazis.

Wolfenstein 1980.

Développé par Arkane Lyon (Dishonored) sous la supervision de MachineGames, Wolfenstein : Cyberpilot débute en 1980 dans un Paris encore occupé par les nazis, soit à la même époque que Wolfenstein : Youngblood. En tant que hacker de génie, vous devrez venir en aide à la Résistance française en prenant le contrôle de machines de guerres allemandes, dans un titre uniquement jouable en réalité virtuelle (PlayStation VR requis). Vous incarnez le mystérieux Cyberpilote du titre pendant qu'une résistante française nommée Maria et sa secrétaire Jemma vous guident dans votre voyage pour renverser les nazis qui ont pris le contrôle de la capitale française. Pour ce faire, vous devez piloter virtuellement trois machines de guerre robotique très différentes depuis votre cockpit tout usage. Cependant, avant de pouvoir utiliser un robot, vous devez le réparer et le reprogrammer, ce qui se fait via un hangar interactif où vous faites pivoter et déplacer les grosses machines tout en retirant les éclats d'obus et reprogrammant leurs ordinateurs. Après cela, vous participez à un court tutoriel, puis le moment est venu pour débuter une mission ... et de constater qu'il n'y en a que quatre au total. Le jeu peut être joué soit à la Dual Shock 4, soit aux PlayStation Move. Avec la manette, le stick analogique gauche peut être utilisé pour se diriger, le stick droit servant alors à s'orienter. Aux PS Move en revanche, l'orientation du robot est géré par vos mouvements, ce qui s'avère autrement plus simple..

Mais parlons des robots justement. Tout d’abord, le Panzerhund est un gros chien mécanique capable de cracher du feu et de charger les ennemis. Ce serait un bon moment pour mentionner que chaque robot a une capacité de bouton de panique que vous pouvez utiliser lorsque vous êtes dans une situation délicate. Le bouton panique de Panzerhund émet une onde de choc qui endommage tous les ennemis environnants et tue instantanément les fantassins, ce qui est très pratique. Se promener en effectuant des rotations et des bombardements afin de mettre en flammes une variété de nazis ennemis est très amusant, surtout lorsque vous crachez du feu sur tout un groupe d'entre eux. Ensuite, vient le Drone qui est un élément furtif à contrôler. Par contre, il est très fragile et peut exploser après seulement quelques tirs, il faut donc être prudent. Son bouton de panique le rend invisible, ce qui est génial pour se faufiler et mettre le feu aux nazis avec son attaque à courte portée. Son autre mouvement vous permet de pirater des ordinateurs, ce qui est agréable, bien qu'un peu insensé dans sa simplicité. Une autre chose à garder à l'esprit est que les trois robots peuvent être soignés en plaçant votre PlayStation Move dans un certain emplacement. Il en résulte une animation amusante où de petits robots viennent réparer votre matériel ! Enfin, la Zitadelle se joue un peu comme la Panzerhund, sauf que c'est une grosse machine mécanique. Elle comporte deux armes : un canon standard et un lance-roquettes, alors que son bouton de panique déploie un bouclier qui est extrêmement utile pour faire face à des ennemis massifs qui frappent fort. Il n'y a pas grand-chose d'autre à dire sur ce morceau de métal d'une dureté impressionnante.

Une courte balade dans Paris.

Il est amusant de piloter ces robots. Les commandes sont incroyablement intuitives et les machines sont lourdes lorsque vous marchez ou glissez lentement dans les missions, l'inertie s'avère bien reproduite. D'un point de vue technique, les environnements sont fantastiques lorsque vous traversez un Paris occupé (et plutôt détaillé pour un jeu VR) et votre base. Pendant ce temps, l'audio est satisfaisant avec des bruits ambiants bien gérés, des explosions gratifiantes et la talentueuse doubleuse vocale de Maria qui bavarde dans votre oreille pendant que vous faites exploser tout ce qui est porté de main. En revanche, la campagne est très courte car vous pouvez facilement compléter le tout en quelques heures. De plus, la fin se produit une fois que les choses commencent à devenir passionnantes, ce qui vous laisse un sentiment de frustration intense. Après avoir passé en revue le générique de fin  - extrêmement long - en espérant que quelque chose d'autre se produirait, rien ne s'est passé. Il n'y a pas beaucoup de valeur de rejouabilité à moins que vous ne souhaitiez gagner tous les trophées ou rejouer la campagne avec quelques paramètres de difficulté supplémentaires. Il aurait été appréciable qu'il y ait plus de modes tels que des défis avec les classements ou des mini-jeux d'entraînement afin d'étendre le challenge de  Wolfenstein : Cyberpilot, même si le jeu est vendu à 19,99€ seulement.

VERDICT

-

Wolfenstein : Cyberpilot est un titre VR bien conçu. L'expérience s'avère tellement immersive et agréable techniquement que nous aurions souhaité qu'elle se poursuive au-delà de deux petites heures. Espérons que Bethesda amène du contenu additionnel rapidement, dans le cas contraire ce jeu resterait une grande source de frustration. C'est un peu comme si vous vous arretiez au milieu d'un film ou d'une phrase ...

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