F1 2016
Plate-forme : PlayStation 4
Date de sortie : 19 Août 2016
Résumé | Test Complet | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Course
Multijoueur :
Oui
Jouable via Internet :
Oui
Test par

Redaction


8/10

F1 2016 arrive sur consoles avec quelques nouveautés importantes et le grand retour du mode carrière.

Saison 2016.

Pour cette nouvelle saison de Formule 1, le règlement est demeuré très stable par rapport à 2015, excepté dans la gestion des pneumatiques. Pirelli a introduit un nouveau type de gomme "ultra-tendre" (à flancs violets) et pour chaque course, le manufacturier proposera trois composés de pneus au lieu de deux et chaque écurie pourra utiliser deux des trois gommes proposées. Le format des qualifications a été temporairement modifié, mais suite aux nombreuses critiques, la FIA a fait marche arrière dès le deuxième Grand Prix. Du côté des écuries, on rappellera le retour de Renault en tant que constructeur après le rachat de Lotus (ex-Renault F1 Team à la base), la motorisation de Toro Rosso désormais effectuée par Ferrari (mais avec un bloc 2015), Manor Racing qui passe pour sa part au Mercedes, Red Bull Racing qui conserve Renault (mais rebadgé en TAG Hauer, et enfin les débuts de Haas F1 Team (sorte d'équipe B pour Ferrari). Du côté des pilotes, on notera le retour d'Esteban Gutiérrez (Haas) et de Kevin Magnussen (Renault), mais aussi le transfert remarqué de Max Verstappen chez Red Bull Racing dès le GP d'Espagne, alos que Daniil Kvyat était rétrogradé chez Toro Rosso. Bref, F1 2016 intègre les données de l'année en cours, c'est-à-dire vingt-deux pilotes pour onze écuries, ainsi que le calendrier officiel de la compétition. Si vous n'aviez pas touché à l'épisode précédent (soit 21 courses). Les évolutions en matière de réglementation ont demeuré assez sages cette année. Néanmoins, l'option arcade rend la conduite pour le moins accessible, surtout que les flashbacks y sont illimités. Quoiqu'elle soit le mode, l'intelligence artificielle s'avère beaucoup plus agressive que dans le précédent, et n'hésite pas à chercher l'incident. Bonne nouvelle, la voiture de sécurité est de retour et vous pourrez enfin participer au tour de chauffe (avant le départ). F1 2016 réintroduit surtout le mode Carrière qui avait tant manqué à l'épisode précédent. En son sein, vous pourrez personnaliser votre pilote, choisir son numéro permanent, puis suivre les conseils de votre agent et de votre ingénieur, avant d'entamer un périple de 10 saisons. Lors du week-end de course, trois tests vous sont proposés lors des séances libres, à savoir le test d'acclimatation, celui d'usure des pneus, et le run de qualifications. Des séances beaucoup plus importantes que par le passé, puisqu'elles permettent d'obtenir des points de recherche nécessaires au bon développement de votre monoplace.

Naturellement, F1 2016 compose toujours avec le Drag Reduction System (DRS), un mécanisme qui vous permet d'ajuster votre aileron arrière pour obtenir un boost qui augmente la vitesse jusqu'à 10 km/h. Le dispositif s'utilise à certains endroits du circuit et facilite les dépassements. L'Energy Recovery System (ERS) est le système de récupération d'énergie qui regroupe deux systèmes hybrides distincts, à savoir le MGU-K (Motor Generator Unit Kinectic), un KERS plus évolué (il récupère l'énergie cinétique générée lors des freinages), et le MGU-H (Motor Generator Unit Heat) qui récupère l'énergie de la chaleur de l'échappement. Le pilote ne l'active pas directement, puisque c'est géré par l'électronique et les cartographies moteurs choisies par les ingénieurs. Vous n'y toucherez pas directement, et de base, toutes les assistances à la conduite sont activées, de même que des flèches indiquant la trajectoire idéal à prendre sur la piste. Vous aurez le choix entre le weekend abrégé (15 minutes d’essais, un tour de qualification et 25% de la durée réelle de la course), le weekend normal (30 minutes d’essais, qualifications courtes, course de 50%) et enfin le grand weekend qui correspond à la réalité. La consommation d'essence (100 kg maximum par Grand Prix) n'a pas beaucoup d'incidence sur la course, et si vous tombiez en panne, il sera malgré tout possible de rallier les stands à temps. Parmi les autres modes, vous retrouverez de la Course rapide, du contre-la-montre, le classique championnat du monde, et une saison pro (un mode réaliste avec vue imposé et l'absence totale d'indication à l'écran ainsi que d'aides à la conduite). PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, et le résultat est plutôt plaisant dans l'ensemble, du moins avec les assistances électroniques activées (sans l'absence de deux gâchettes est plus délicat).

Une réalisation qui progresse enfin.

Techniquement parlant, F1 2016 s'avère plus soutenu que son prédécesseur. Le graphisme apparaît relativement réaliste dans l'ensemble, mais un peu terne face à la compétition actuelle. Les décors manquent encore de détails et quelques bugs subsistent, notamment un affichage parfois tardif de certains éléments ou quelques ralentissements sur les circuits trop chargés en éléments. Les environnements sont pourtant conformes aux modèles existants, les effets météo se montrent très réalistes, notamment la pluie, et la modélisation des monoplaces s'avère irréprochables. On découvre une nouvelle piste cette année, le GP d'Europe sur le circuit urbain de Bakou (Azerbaïdjan), ainsi que le retour du GP d'Allemagne à Hockenheim. La sensation de vitesse se montre efficace, notamment en caméra TV, l'effet d'aspiration un peu moins. Lorsque l’on débute une partie, les assistances au pilotage sont activées par défaut, ce qui entraîne un pilotage extrêmement enfantin. À dire vrai, vous n’avez qu’à appuyer sur l’accélérateur et diriger la monoplace, sans vous soucier d’autre chose. Bien évidemment, tous ces subterfuges pourront être désactivés et la conduite en sera bien différente. Les sensations s'avèrent plus réalistes que dans l'édition 2015, avec une voiture davantage figée au sol.

Les modes de jeux s'avèrent très complets en solo, et en ligne, il est cette fois possible de jouer jusqu'à 22. On y retrouve plusieurs modes de jeux rapides afin de diversifier vos sessions sur Internet et on appréciera particulièrement l'option conditions réelles qui vous fait revivre le dernier grand prix disputé. Niveau bruitages, les moteurs ronronnent bien, tout le contraire des commentaires, certes en français, qui brillent par leur absence pendant les courses. On a connu plus télévisuel et il faudra se contenter de la présentation de la course par une voix off. A noter que cette édition PS4 profite d'une compatibilité avec la PlayStation Camera utile pour demander à vos ingénieurs le niveau de carburant, s'il faut surveiller le niveau de carburant, mais aussi pour ajuster votre stratégie au prochain arrêt aux stands. Le directeur de course pourra également livrer quelques informations utiles sur le reste du peloton. A noter que la première édition du jeu est livrée avec le DLC "Tremplin de carrière" qui inclut un bonus en recherche et développement en carrière, des motifs de casque et ordinateurs portables, et une icône de salon multijoueur.

VERDICT

-

F1 2016 offre un large panel de fonctionnalités et constitue sans nul doute le meilleur jeu de Formule 1 depuis bien des années. Les fans seront ravis de retrouver le mode carrière qui faisant tant défaut au précédent opus, et quelques nouveautés intéressantes (notamment le tour de formation ou la présence du Safety Car).

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