Gears of War Judgment
Plate-forme : Xbox 360
Date de sortie : 22 Mars 2013
Résumé | Test Complet | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Action
Multijoueur :
Oui
Jouable via Internet :
Oui
Test par

Nic007


7/10

Gears of War accueille un ultime épisode sur Xbox 360, cette fois sous la houlette de People Can Fly.

Résumé des épisodes précédents.

La série Gears of War met en scène le personnage de Marcus Fenix, soldat surentraîné devant faire face à l'invasion des Locustes, sorte de monstres humanoïdes tout droit sortis des profondeurs de la Terre. A l'aide de quelques-uns de ses compagnons il devra combattre son terrible ennemi dans la ville ravagée par les explosions et les combats. L'ambiance du jeu est très marquée par ces environnements urbains en friche, composés d'immeubles éventrés par les bombes et de vieux monuments délabrés, où se dérouleront la plupart des affrontements au détriment d'un peu de verdure. Si certains pourront pester face à ce design froid, gris et glauque,  il ne trouveront rien à dire sur la technique de la trilogie d'Epic, tout simplement irréprochable et de loin supérieure à tout ce que l'on peut trouver sur Xbox 360. Cet épisode Judgment nous replonge quant à lui dans le passé, quinze ans avant les évènements décrits dans Gears of War premier du nom (offert dans cette édition grâce à la présence d'un code dans le boitier). L'intrigue prend place trente jours après l'Emergence Day qui a vu les Locustes sortir de leur silence sur la planète Sera. Forcément, Marcus Fenix n'est plus le personnage principal, et la progression se focalise sur Baird, même s'il sera accompagné en permanence de Cole (bien connu des fans), mais aussi de Sofia Hendrick, Garron Paduk. Il faut d'ailleurs noter que les missions ne se déroulent pas en temps réel, mais sous forme de flashbacks, car les personnages ont été arrêtés pour trahison et désertion, et narrent aujourd'hui leurs tribulations durant leurs procès.

La campagne principale peut donc se jouer à quatre simultanément en ligne, il vaut d'ailleurs mieux jouer avec d'autres joueurs humains tant le comportement de l'intelligence artificielle  s'avère parfois aléatoire. Notez que dans chaque mission vous découvrirez le symbole des Gears peint sur un mur. Si vous l'activez, vous pourrez assister à une séquence alternative (ou plus difficile) afin de découvrir des dépositions judiciaires qui ont été honteusement écartés par l'accusation, mais aussi pour débloquer une deuxième campagne solo (qui ne dépasse pas l'heure de jeu cela étant) et se déroulant en parallèle de Gears of War 3. Le level design n'est cependant pas toujours très inspiré, et cette fois, le scoring est au dessus de tout, car les niveaux sont découpés en séquences durant lesquelles vos prestations seront analysées par la console. En solo, on trouvera donc la progression moins motivante qu'à l'accoutumée, même si la réalisation technique signe une prestation très aboutie. Les personnages, en plus d'avoir un visage et des détails de peau très convaincants, sont modélisés avec une précision extrême, de leur armure jusqu'aux armes qu'ils transportent. Leurs animations suivent également cette perfection et sont surtout très variées et adaptées aux différentes situations rencontrées. Quant aux décors, ils sont très fournis et la profondeur de champ est assez impressionnante. Le tout avec divers effets tels que le flou de mouvement, la chaleur dégagée après avoir vidé son chargeur sur l'ennemi ou les explosions de grenades. Et ce sans un ralentissement. Malgré toute cette surenchère d'effets graphiques le jeu est d'une insolente fluidité, et aucune chute de frame rate n'est venue perturber la partie.

Un concept inchangé.

Le gameplay de Gears of War peut se résumer en trois phases : se mettre à couvert, tirer dans le tas et se déplacer, ce schéma étant à peu près répété durant tout un niveau. On note toutefois quelques modifications dans Jusgment. Tout d'abord, le lancer des grenades s'effectue désormais avec LB, et Y permet d'invertir deux armes. Nous suivons les tribulations de  Baird grâce à une vue au dessus de l'épaule à la Resident Evil 4/5/6, mais cette caméra bouge et tremble comme si vous étiez suivi par un cameraman de CNN. C'est encore plus flagrant lorsque le personnage court, où l'on a vraiment l'impression de suivre un soldat à la télé durant une guérilla n'épargnant personne, même pas les caméras. La maniabilité, elle, est relativement simple et accessible, avec notamment la possibilité de se mettre à couvert puis de passer d'un mur à un autre ou de sauter le muret nous abritant d'une simple pression sur le bouton A. On vise et on tire avec les gâchettes bien entendu. L'arsenal comporte quelques nouveautés, il est vrai que l'histoire se déroule dans le passé.

Coté multijoueur, outre le mode coopération sur une même console ou bien en ligne jusqu'à quatre, les classiques Domination, Match à Mort en chacun pour soi, Match à Mort en équipe sont bien présents, de même que la Survie (une revisite du mode Horde), et surtout le tout nouveau Invasion. En son sein, vous incarnerez en alternance, cinq CGU face à cinq Locustes (et vice-versa), et devrez attaquer puis défendre trois objectifs. Naturellement, chaque classe disposera de compétences uniques. De quoi améliorer sensiblement la durée de vie du jeu, qui est d'environ neuf heures en solo, et qui s'avère moins plaisante qu'à l'accoutumée. Enfin, la bande son est toujours d'une grande qualité, tout comme le doublage français fort bien interprété (au contraire de la synchronisation labiale très approximative).

VERDICT

-

Si Gears of War Judgment n'est pas révolutionnaire, ce titre a su conserver les qualités de la série,du moins en matière de réalisation et de concept. On ne peut pas en dire autant de la campagne principale qui est composée d'une succession d'arènes pensées pour le coopératif et d'affrontements trop permanents. Un épisode transitionnel moins fringant que la trilogie d'Epic, mais pas démotivant pour autant.

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