Live A Live
Plate-forme : PlayStation 5
Date de sortie : 27 Avril 2023
Résumé | Test Complet | Images
Editeur :
Développeur :
Genre :
RPG
Multijoueur :
Non
Jouable via Internet :
Non
Test par

Redaction


8/10

Live a Live, une rareté des années 1990 qui n'a pas quitté le Japon, arrive avec des graphismes mis à jour et d'autres améliorations.

L'histoire.

Si vous vous demandez si Live a Live est un J-RPG pour vous, si vous remarquez les années, s'il est amusant ou s'il vaut tout simplement la peine d'être acheté, ne vous inquiétez pas, c'est ce à quoi nous répondrons dans cette critique de la version Playstation. Pour ceux qui ne le savent pas encore, Live a Live est un recueil de nouvelles (ou chapitres) se déroulant à différentes époques, qui partagent certaines caractéristiques communes, bien qu'à l'arrière-plan, chacune d'entre elles parle de son père et de sa mère. Il s'agit d'une anthologie dans le style de la série Black Mirror.  Ainsi, chacun des 8 chapitres qui composent le jeu (plus un final) se déroule à une époque différente, allant de la Préhistoire à l'ère Edo au Japon, en passant par le Far West, le Moyen-Âge, la Chine impériale, le présent ou encore le futur (proche et lointain). Dans chaque histoire, nous avons affaire à un personnage différent, qui n'a aucun rapport entre eux, bien qu'il s'agisse généralement de personnages qui, même de par leur nom, représentent souvent une certaine facette de la "haine". Logiquement, chaque époque est un monde, ce qui se reflète dans le jeu lui-même. Ainsi, à la préhistoire, il n'y a pas de texte ou de dialogue à proprement parler, seulement des icônes exprimant des émotions (colère, amour...) et même les capacités des personnages sont "rudimentaires". Ainsi, on peut renifler pour pister des animaux, on peut livrer au village des matières premières comme des os ou des pierres 'prêtes' à créer des armes et des protections. Tout cela pour sauver une jeune fille sur le point d'être sacrifiée lors d'un rituel.

Par exemple, le futur proche, nous permet de gérer un jeune homme doté de pouvoirs, comme celui de pouvoir lire dans les pensées des PNJ, et qui se déplace sur une carte où il voit des ennemis grouiller dans les rues, on peut choisir de les esquiver ou de se battre avec eux. L'histoire de cette période tourne autour d'un orphelinat, de disparitions, d'un gang étrange et d'un énorme robot, auquel on peut accéder d'une manière sympathique qui parodie certaines séries animées classiques comme Mazinger Z. De son côté, dans l'Ouest, nous devons mettre fin aux agissements d'une bande de voleurs qui ont effrayé un peuple. Nous sommes un hors-la-loi qui essaie de se racheter, et qui est obligé de les aider et, en plus, de le faire avec son pire ennemi, qui veut l'achever pour obtenir la récompense. Chaque chapitre, en effet, a une esthétique différente, ce qui se remarque aussi dans les scènes vidéo, avec des signes typiques d'un film de science-fiction des années 80 à des séquences vidéo où le moteur du jeu recrée l'intro d'une série de mecha de l'époque, petite chanson entraînante incluse. Et, bien sûr, le son ou la musique. Elles diffèrent également par leur ton : certaines de ces histoires font la part belle à l'humour, avec des moments assez cocasses (tant textuels qu'animés). D'autres, au contraire, penchent vers un ton plus sérieux avec des moments dramatiques, y compris des morts. Terminer les 8 histoires et le chapitre final de Live a Live peut prendre environ 18 à 20 heures, selon votre rapidité ou si vous êtes bloqué à un moment donné. Ou moins, si vous sautez les scènes vidéo et les conversations.

Gameplay et plus encore.

Inutile de dire que, comme tout bon RPG des années 90, il y a aussi une bonne poignée de secrets dans certains chapitres, des choses qui arrivent ou n'arrivent pas en fonction de ce que l'on fait, des boss secrets auxquels on peut accéder en effectuant certaines actions. Un bon détail, en ce sens, est que notre jeu sauvegardé enregistre où nous allons dans chaque chapitre, que nous l'ayons terminé ou non (une icône indique chaque histoire terminée, les blancs restant pour nous), et nous pouvons charger le chapitre que nous voulons à tout moment, même si c'est pour le recommencer. Les seuls pics de difficulté se trouvent dans les combats avec les boss finaux de chaque histoire, qui nous obligent généralement à nous équiper bien à l'avance (équiper les meilleurs accessoires ou défenses que nous avons) et à réfléchir à la stratégie. L'avantage est que l'on peut sauvegarder autant de fois que l'on veut et presque à n'importe quel moment, sauf si l'on est en plein combat. Même dans le chapitre de la Chine Impériale, où vers la fin nous devons surmonter une longue série de combats contre plusieurs boss suivis dans des combats inégaux. Mais la vérité est que même avec ces pics de difficulté, Live a Live reste très pratique la plupart du temps. C'est un jeu simple qui veut raconter son histoire, et qui ne fait qu'ennuyer le joueur en lui en demandant un peu plus, en très peu de temps. Et attention aux histoires, dont beaucoup ont une morale et des messages qui sont encore tout à fait valables aujourd'hui, 28 ans après la sortie originale de Live a Live sur la Super Famicom.

Vous pouvez suivre les histoires sans problème, car la traduction est superbe. Mais la vérité est que, même avec ces pics de difficulté, Live a Live reste très pratique la plupart du temps. C'est un jeu simple, qui veut raconter son histoire, et qui n'ennuie le joueur qu'en lui en demandant un peu plus, en très peu de temps. Et attention aux histoires, dont la plupart ont une morale et des messages qui sont encore tout à fait valables aujourd'hui, 28 ans après la sortie originale de Live a Live sur la Super Famicom. Vous pouvez suivre les histoires sans problème, car la traduction française est superbe. On y trouve des effets de lumière impressionnants (sans parler des effets visuels de certaines capacités des protagonistes, comme lire dans les pensées), ou des éléments décoratifs qui bougent et créent une illusion inhabituelle de vie, comme des buissons qui tremblent dans le vent, des nuages de poussière qui empêchent de voir ce qui se passe autour de soi.

VERDICT

-

Live a Live est un jeu que tout le monde peut apprécier, que l'on soit un ultra-fan des jeux de rôle ou non, en sachant ce qui nous attend. Profiter d'un jeu original qui a presque 30 ans derrière lui, mais qui reste pleinement d'actualité. Mais la relative brièveté des histoires, ajoutée au manque de profondeur et de challenge d'un RPG pur et dur, risque de ne pas combler les fans les plus acharnés du genre qui s'attendaient à renouer avec le plus pur Squaresoft des années 90.

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