Sortie le 26 février 2025. Depuis des décennies, l'Espagne - et plus particulièrement l'Andalousie - sert de refuge aux criminels français en cavale. Est-ce le cas de Saïd ?

Profitant de la morte saison, le jeune homme s’est discrètement installé depuis un certain temps dans une résidence, située en plein cœur d’une petite cité balnéaire quasiment déserte. Saïd est armé et sur ses gardes, comme s’il s’attendait à voir débarquer le diable en personne. Il s’est imposé une routine stricte, règle en espèces, ne se fait pas livrer ses repas, et passe une bonne partie de son temps enfermé dans son appartement, avec sa console de jeux pour seule compagne. Afin de décompresser, il court et s’accorde chaque matin un café en terrasse. Et une fois par semaine, il loue aussi les services d’une call-girl dans un hôtel luxueux d’une ville voisine... Mais quels secrets cache ce mystérieux vacancier derrière ses lunettes de soleil et ses réflexes d’homme traqué ? Tente-t-il d’échapper à la police ou à quelqu’un d’autre ? Et que dire de ce voisin chaleureux, mais quelque peu envahissant, qui vient bouleverser sa vie bien ordonnée ?

Discrétion, argent, réseau. Voici les trois priorités d'un gangster en cavale. Car pour ne pas être repris par la police, ou pour échapper aux balles revanchardes d’autres malfrats, l’improvisation n’est claire ment pas une option. Saïd a compris cela depuis longtemps, bien avant d’envisager une telle entreprise. Pour se faire oublier, il a non seulement changé d’identité et de pays, mais il a également rompu absolument tous contacts avec ses proches – évitant les imprudences ou les trahisons. Côté grisbi, le jeune homme semble bien fourni, d’autant qu’il n’abuse pas des dépenses, sa principale préoccupation étant de ne pas attirer l’attention sur lui. En revanche, Saïd paraît bien seul et isolé dans cette cité balnéaire déserte. Et c’est sans doute là que le bât blesse. Va-t-il réussir à faire le mort encore plusieurs années ? Pourra-t-il tenir sans faire appel à un ami sûr et discret, notamment en cas d’urgence ? Car des amis, il n’en a vraisemblablement plus...